Guerre de trente ans

SUPERBE Daniel!!!
J'adore ta nouvelle approche sur la peinture du cheval.
En ce qui concerne les plumes il n'y a pas de règle,tous les belligérants portaient plus ou moins les même (rouge,blanches etc..) quelques soit le camp,surtout au niveau de la piétaille.Seul les rois ou officiers supérieurs respectaient plus ou moins la couleur de l'écharpe,mais souvent la couleur blanche était le signe de leur appartenance supérieure même si elle n'était pas la couleur de leur camp.
En ce qui concerne l'écharpe,là la règle était respectée(blanc pour la France,orange pour la Hollande etc);Je n'ai hélas pas la liste des couleurs affectée a chaque camp.On remarque dans les gravures de l'époque que ces écharpes n'étaient pas toujours unies,mais souvent richement brodées d'or pour les officiers supérieurs.
Si tu recherche des drapeaux,tambours,trompettes,rois etc..dans n'importe quel camp,j'ai une sérieuse doc si je peux t'aider dis moi.

la voilà un cavalier bavarois terminé, pour le moment



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pour la suite je vais devoir consulter sérieusement la documentation concernant la couleur des signes distinctifs (plumes et écharpes) des différents protagonistes

Fichtre! en ancien français !

Cela me rappelle le livre des Contes drolatiques de Balzac, un vrai challenge de lecture !!

Ici sur les gravures, le bottes et hauts-de-chausses sont très amusants !!
Bonne source de documentation pour les descriptions, ....

Je suis plongé dans la héraldique du XIe siècle.... et tente de déterminer quel âge avait le personnage lorsqu'il les a portées .... un vrai Sudoku...

"LE MARESCHAL DE BATAILLE" dont ces illustrations sont issues est en accès libre à la Bibliothèque Nationale de France


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Les références complètes:

• Pétard, Michel – L’homme de 1643 : Le Mousquetaire de Rocroi – Revue « Uniformes » N°63 – Septembre-Octobre 1981 –

• Pétard, Michel – L’épée d’infanterie de la fin du XVIIe siècle – Revue « Gazette des Armes » N°102 – Février 1982 -

merci Michel, très utile en effet

Daniel,

Trouvé lien avec article de Michel Pétard: "Le Mousquetaire de Rocroi"

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Tu ne nous aurais pas dit lequel est de qui, j'aurais eu de la peine à les distinguer ..

Bravo pour tes peintures , j'aimerais y arriver un jour ...

Je mets sur le site une plaquette guerre de 30 ans
les pietons et drapeaux sont de Douchkine (vente drouot)
et les cavaliers en complément peints par moi
(Saxe Weimar)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le premier cheval est abouti et magnifique, avec des points de lumière dans la robe !! J'y toucherais à peine, ajuster quelques points d'ombre après séchage, (patte dans l'arrière plan, croupe ou torse et du cou qui est du côté opposé à la lumière pour accentuer la profondeur des plans, ... )
J'aime beaucoup cet équilibre dans la musculature, splendide si pas une des meilleures depuis quelques temps.
J'aime aussi le côté lumière de la veste brun-beige du cavalier, je retiens l'idée, ayant tendance à la faire trop colorée: cela donne de la lumière et donc attire le regard vers le personnage..... Peut-être surligner un peu plus le nœud arrière du cavalier avec du très sombre (garance brune ou équ.) pour montrer le détail, fait trop tache presque unie ..

Mais le second est encore en ébauche, prometteur.

Te voilà dans un nouveau domaine que j'adore, la guerre de 30 ans, que j'ai effleuré à Montrouge, mais continue à m'y investir; c'est sans doute ma période lumière approchant la révolution qui est un stop que je ne franchit quasi plus.

une petite suite et un essai sur une autre robe

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la difficulté de l'exercice vient du fait qu'il faut lentement travailler de rapides touches de peinture, la précipitation est un gage d'échec. Il faut s'évertuer à garder un équilibre et une cohérence entre les couleurs et les éclats de lumière. La grande question est "quand dois-je m'arrêter?" en ayant toujours à l'esprit que le mieux est l'ennemi du bien.

Je crois qu'il vaut mieux peindre tous le même plat et ensuite comparer es styles et techniques de peintures, ou bien en réunion lors d'un concours (Sèvres??), avec un bon repas ensuite ....

Un peu comme les piquiers ou Azincourt ... pourquoi pas les 4 gladiateurs Daniel)? J'en ai un set aussi, il suffit d'en trouver 2/3 autres

superbes échanges , pourquoi suite à ces échanges ne pas réaliser un plat tous le même , le présenter ici une fois fini et débattre sur les différentes techniques utilisées et style de chaque peintre ???
et ainsi peut être fédéré les nombreux foromeux qui nous lisent mais n'osent pas publier !!!certes ces discussions me passionnent de plus en plus , mais faut admettre qu'il faut déjà être initié et avoir une bonne culture du plat
moi pour ma part j'aimerai voir par exemple un cavalier peint par Daniel sur un cheval d' Eric.
pour ma modeste peinture je ne cherche pas à copier très dure d'avoir la précision de Daniel et la vie le mouvement des plats d'ERIC , je recherche le volume et commence a essayer d'affiner les détails .

Je ne suis pas convaincu de l'utilité d'un fascicule sur la peinture des plats, il en faudrait un par technique. La littérature sur le trompe-l'oeil et plus généralement la peinture existe et souvent sous exploitée. Combien de fois m'a-t'on demandé la composition des mes mélanges alors que le demandeur a la réponse sous les yeux dans le livre qu'il n'a pas ouvert !!!
Le problème majeur à mon sens vient du fait que la majorité des peintres n'arrivent pas à franchir le pas des contrastes forts (constaté également en ronde-bosse); une fois cette étape franchie encore faut-il faire l'effort "cérébral" d'imaginer la pièce telle que nous la voulons.
Je pense que les démonstrations de peinture avec échanges entre le peintre et les participants sont les plus efficaces à condition que ces derniers n'attendent pas plusieurs mois avant de prendre un pinceau.

Je ne suis pas d'accord pour dire que vie, volume et détails sont incompatibles
Allez voir les figurines de Philippe Fourquet et Francis Quiquerez sur le site de l' AFCFEF
Voyez aussi celles de Jorg Hensel sur le site zinnfigurenfreund leipzig; il y a un superbe état major guerre ee 30 ans
Regardez de près les Douchkine à son meilleur et vous verrezxque le détail est bien présent
Je pense enfin que Daniel est très près dexla synthèse volume détail
Pour ma part je ne suis pas très detail parce que d' une part je ne sais pas bien faire et d'autre part et conséquemment ça m'emm......!
Eric

C'est vrai.

C'est une lacune dans la manière d'apprendre des nouveaux à peindre, car il y a trop peu de bons peintres de plats, qui sont trop concentrés et les peintres anciens qui n'y ont jamais été exposés apprennent leurs tics mauvais aux autres et les répandent.

C'est pourquoi je suis convaincu qu'un fascicule, petit ouvrage en français devrait être rédigé par les masters "masters" en plat et transmettre leur savoir et les bonnes manières au monde des plats francophones, y compris pour apporter cette valeur dans les clubs plus petits, plus rares en peintres de plats ou dans les pays de la périphérie, qui sont dépourvus de ces vedettes emblématiques...

Tout le monde n'a pas l'humilité de venir demander de l'aide, accepter de se remettre en question devant d'autres, et attribuent ces différences à des modes, comme la mode des visages sombres accentués en ronde-bosses actuelle ....

Il faut les apprendre en technique, mais aussi en jugements, car on prend aussi des juges i sont aussi avec leurs tics, ou n'en n'ont jamais peints et tendent aussi à répandre les mauvaises ...

J'ai le cas dans mon club, et je le subis moi-même temps à corriger, quand on veut bien le faire ...

De toutes manières il s'agit d'un hobby, libre, personnel et du moment qu'on trouve une passion et une satisfaction personnelle, chacun peut y trouver son bonheur.. Mais pas facile de progresser vers les b à la Rubelles ou à AFCFEF, ou ....

Voici mon avis: J'ai découvert la peinture des plats à la Grenade de Rubelles. J'ai donc subi deux influences: celle de Serge Franzoïa et celle de Bernard Pecquet qui ont un point commun: la qualité des fondus. J'ai entendu de nombreuses fois qu'il fallait que je reprenne cet aspect de ma figurine (surtout pour la robe des chevaux). Cela veux donc dire que je plus sensible au rendu du cheval peint par Daniel (car cela correspond plus à ce que l'on m'a appris) que par Eric.(Attention ce n'est pas une critique, je ne me permettrais pas!). J'ai également entendu dans la bouche de Serge et Bernard qu'il ne fallait pas avoir peur de créer du contraste pour donner l'impression de volume. Donc pour moi le défi est bien là pour le plat: qualité des fondus avec recherche de contraste pour donner un maximum de volume.
Papouille a abordé ce sujet en disant que certains peintre de plats "ratent le rendez vous du volume". Je suis tout à fait d'accord avec lui. On peut constater en expo des plats peints de façon admirable mais qui ne répondent pas, à mes yeux, au rendu que l'on attend d'un plat (mais c'est plus facile à dire que de faire!) faute d'avoir respecter quelques principes (surtout direction de la lumière et présence de contrastes liés à cette direction). Il y a actuellement un engouement pour la peinture du plat mais beaucoup l'aborde sans en connaitre les impératifs: la recherche de la finesse de la peinture est bien présente comme pour les rondes de bosses, mais cela s'arrête là : à mon sens (mais cela n'engage que moi) dans bien des cas on est plus dans la 2D que dans la 3D.

Merci Michel,c'est une vision intéressante

Je ressens ceci de manière différente :

Eric a une peinture fluide, de taches, de mouvement, de lumières, comme si la scène avait été prise par une photographie au 1/10e de seconde. On dirait une peintre impressionniste, très vivante, prête à bouger (quoique, pafois, j’ai cru l’avoir vue bouger …)

Daniel, Serge, Daniel M, Sandrine, .. et les autres, sont une peinture plus précise, détaillée, calculée, statique, comme si la photo avait été prise au 1/500e, même pour un char au galop. Un flash, en l’air, le oment de l’instant, et à tout jamais…

Les deux styles ne se contredisent pas, ils donnent deux visions d‘un sujet qui se marient très bien avec des situatons différentes. Ariver à faire les deux ? Non, impossible car le figé et le mouvement sont opposés, bien qu’on puisse réaliser un sujet fixe avec des spots de lumières et d’ombres.
Mais les deux approches sont redoutabes car elles demandent une maitrise parfiate de la lumière, ses ombres et ses éclairages.

Puis il y a la majorité des autres peintres, qui ne font ni l’un, ni l’autre avec cette maîtrise etqui ratent le rendez-vous du volume !! Ce sont nous tous, la masse, car sans cette composante de volume, on revient de la peinture à plat, ou de la bande dessinée, ou de l’illustration traditionnelles.

Et c’est la rareté qui fait leur don et une solide école pour bien l’apprendre. Il m’a fallu 5 ans pour saisir l’idée, il me faudra encore quelques années pour maîtriser la technique, selon l’une ou l’autre voie, et compte bien m’y accrocher car cette première étape fait perdre bien du temps, qu’on ne soupçonne même pas en ronde-bosse…. Ensuite on choisit 'la gauche" ou "la droite" pour parler comme les politiciens....

M.

MERCI a Eric et Daniel pour cette présentation.
Je voudrais profiter de celle ci pour vous faire toucher du doigt deux approches.Il ne s'agit pas de mettre en concurrence les pièces,mais de voir comment l'un et l'autre abordent la notion de volume.
Le sujet comme le dis souvent Eric: en plat volume,volume,volume!!!
Actuellement si l'on regarde la peinture que l'on pratique,on constate une prédominance des fondus.Ceci a tendance a diminuer l'impression de volume,car les teintes ne sont pas marquées entres elles,elles se complètent dans des transitions subtiles.Ce qui rend les volumes moins "volumineux" si je puis dire.C'est l'approche de Daniel et de la majorité des peintres actuels.
En ce qui concerne Eric,les touches de couleurs côte a côte sont plus "brutales",moins fondues.Résultat on a une plus grosse impression de volume (par ex sur un cheval ou c'est flagrant).C'est une technique utilisée depuis longtemps en plat,des anciens platistes a DOUCHKINE et qui disparait suite a l'évolution de notre manière de peindre.
Alors je ne juge pas l'une ou l'autre méthode,chacun doit apprécier ce qui lui plait le plus et faire fi des jugements actuels pour essayer de donner le plus de volume possible a ses pièces...et se faire plaisir!
Vos avis sur ce sujet sont intéressant a connaitre,n'hésitez pas dites nous ce que vous en penser!

Un super sujet! C'est une guerre qui nous semble un peu en dentelles,mais les historiens actuellement nous disent quelle fut aussi meurtrière que la première guerre mondiale,c'est dire!
Le nombre de pays concernés permet la représentation de nombreux états.D'ailleurs Serge FRANZOIA a représenté nombres de drapeaux des différents belligérants.Pour la doc C.TERANA était la bible.Pour ce qui est des plats,beaucoup de fabricants ont ce sujet a leur catalogue,bref on a le choix.
Pour ce qui est des pièces présentées: que du BEAU!!!
Normal ce sont deux Masters.Mais merci a eux de nous faire partager leur travail!!
Que du bonheur!!

Très bon Daniel
N'hésites pas sur les contrastes du cheval
Eric

Ouups, peinture d'une très grande finesse et beauté !!
Bravo Daniel,

voilà ce que donne la première phase sur cette pièce; des touches de peinture apportées rapidement avec un résultat pas trop mauvais - et pour la première fois  une peinture sur les 2 faces  qui apporte, je dois le dire, une satisfaction supplémentaire

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Ben , je suis aussi tenté, mais j'ai emmené avec moi des Streltzies russes, qui sont les premiers mousquetaires en uniforme, début du XVII quelque 40 ans avant Cromwell en Angleterre et 70 ans avant les français de Louis..