MEDIUM a Peindre

en non, c'était du Mussini .... il le dit lui-même...

Pour info Walter posait d'abord une sous couche Humbrol de la couleur de base souhaitée
Il travaillait ensuite avec des couches assez diluées
Son "painting medium" était, si je me souviens bien, du "Liquin" de Winsor et Newton
Eric

Walter Fisher, un bonze du plat d'étain dans son article célèbre "Painting flats":

For thinner I use a painting medium sold at art shops, which I mix with turpentine in a ratio of one part medium to two parts turps. This gives a fine silky finish, not too matt and not too glossy. You can increase the gloss by reducing the turpentine in the mixture and vice versa. Pure turpentine will give you a completely matt finish. You'll have to find out the correct painting medium yourself, but the one I use, "Mussini —Malmittel III".

ce qui, pour les unilingues, donne à peu près ceci:

Pour le diluant (des peintures à l'huile), j'utilise un médium de peinture vendu dans les boutiques d'art, que je mélange avec de la térébenthine dans un rapport d'une partie moyenne à deux parties de turps. Cela donne une belle finition soyeuse, pas trop mat et pas trop brillant.
Vous pouvez augmenter la brillance en réduisant la térébenthine dans le mélange et vice versa. La térébenthine pure vous donnera une finition complètement mate.
Vous devrez trouver vous-même le médium approprié dans votre région, mais celui que j'utilise est le"Mussini -Malmittel III".

Effectivement j'utilise de l'huile de lin clarifiée (SENNELIER) pour contrôler l'onctuosité de ma peinture; Mes peintures ayant dégorgé quelques instants sur un morcreau de papier à dessin je construit ma palette et avant chaque prise de couleur je saisi une micro goutte d'huile avec la pointe du pinceau (Winsor et Newton série 7 taille 000) - le pinceau est nettoyé avec de l'essence à la térébenthine puis séché sur un morceau de carton, bon moyen pour voir s'il reste de l'essence dans les poils.
Des pièces peintes il y a 10 ans et plus ne bougent pas
Mélange de couleurs et finesse des couches (+ un peu de patience) assurent la matité

Eh bien je vois que nous avons les mêmes sources, ..... Vive Montrouge !!

Je posais cette question suite a une discussion avec Eric TALMANT a Montrouge.
Pour ma part je fais dégorger la peinture a l'huile.Seul les pigments m'intéresse.J'utilise du white spirit en règle générale et l'essence a briquet pour les glacis,car l'essence se volatilise plus vite.
En fait qu'est ce que je cherche? 1) une plus grande rapidité de séchage 2) un effet de matité.
Qu'est ce que j'ai oublié? La durée dans le temps!!!
Eric m'a convaincu avec son mélange 50/50 d'huile de lin et de térébenthine.Il ma fait voir des pièces de lui ou de Douchkine qui avaient plus de 30ans et dont les couleurs n'avaient pas bougées et étaient toujours aussi fraîche.Est ce que mon médium permet ça?Pas sûr!!!
Pour la matité son médium offre la même matité que ce que j'obtiens.Seul le séchage est un poil plus long mais en contre partie cela permet de travailler dans le frais plus longtemps.Il m'a fait voir une pièce qu'il traitait avec entre autre un drapé transparent dans le frais et bien c'est possible!!Simplement la règle du mélange de deux couleurs,et non une couleur sortie direct du tube s'applique toujours, cela aide la matité.
Alors mea culpa,je suis un âne,je n'avais rien compris a l'huile alors que j'étais très content de mes certitudes imbéciles.Je faisais fausse route!
Je crois que Daniel CANET utilise un peu d'huile aussi pour diluer sa peinture,il me semble.et bien d'autres masters autour de moi aussi.
Bref votre avis et intéressant a partager,mais n'oubliez pas la durée dans le temps,et le médium adapté est le meilleur garant de cette bonne tenue!!

Eric, qui travaille dans le frais utilise occasionnellement un mélange huile de lin : essence de térébenthine 50:50, ainsi qu'il m'a expliqué la semaine dernière à Montrouge!!

Je me cherche, parfois du white spirit; je l'utilise pour appliquer un glacis de teinte après séchage du plat, par exemple enrichir du métal d'une teinte violette, ou du vert sur de la peau d'homme sur un buste, des reflets sur un ton jaune, ....
Je dilue la teinte dans le solvant (très légère teinte transparente) et applique sur la surface en UNE FOIS d'avant en arrière et laisse sécher 24 heures, puis recommence le lendemain, ... etc.. pour éviter d'attaquer la couche du dessous. J'ai tenté aussi avec de l'essence de pétrole après une démo de Bernard Tardiff à Ransart en janvier dernier (Sénnelier ou LB, je ne sais plus).

J'utilisais l'huile de lin ou d'œillette, mais j'augmente le temps de séchage et aussi fond avec la couche du dessous, ce qui rend me rend un peu fou dans la fixation de mes contrastes ... je pense que le mélange d'Eric s'évapore plus vite et sera un excellent compromis. (sauf pour les glacis, pour lesquels je reste avec un liquide volatil).

en ce moment sur les 30 mm , essence a briquer !!

Une question qui n'est pas souvent abordée:
Quel médium vous utiliser pour diluer votre peinture???
Cette question n'est pas innocente,j'expliquerai plus tard la ou les raisons.