Amauri de Bérulles à Crécy en 1346

C'est réussi, belle peinture.

OK, je prend ta bonne suggestion d'éclairer la tranche tiers inférieur du fourreau de l'épée pour mieux la voir et car l'éclairage peut la frapper, écartée vers l'extérieur appuyé sur la cuisse par sa fixation, ce qui guidera la vue du haut intellectuellement.

Je vais le faire demain, mais sans ré-éditer les photos. Le plat se verra en concours ou expo. Il faut passer à un autre plat, mais je garde le commentaire par écrit pour le futur d'autres plats similaires et il y en a en 30mm même s'ils sont généralement de profil, mais avec un éclairage lui en trois-quart à gauche. J'ai beaucoup de chevaliers sur ma liste

La cagoule mérite d être plus séparé par rapport aux épaules !,
Les étriers sur les pieds aussi pour plus les marquer
C est ma façon de faire
Pour le fourreau pas facile à voir en photo

Tu veux parler du fourreau de l'épée ... J'y ai pensé, mais il est dans l'ombre et en arrière du plan principal, donc je l'ai laissé plus sombre pour accentuer la profondeur de l'arrière du cheval, sauf deux lanières dans le trajet de l'éclairage Je pensais assombrir l'arrière du cheval, mais alors perdais la couleur champagne de la robe, et j'ai laissé deux points de lumière sur le haut du dos.

Je vais y réfléchir (le + ou le -)

Pour moi il faut que tu soulignés franchement certaine zones et un peu plus de vis dans ce visage pâlir
Ma vision [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Mais ce n est que ma vision !,,

La photo sur fond velours noir ( plat debout à 15 cm posé debout devant et sur le fond arrondi à angle droit, comme le fond blanc).  Le sujet était surexposé, donc ajusté au plat.

Voilà, retravaillé:
- ombré le haut de la jambe arrière droite avec de la teinte neutre
- élargi la largeur du chanfrein sur le museau du cheval avec du blanc
- éclairci légèrement le rouge des rênes avant et rajouté pointe de blanc sur le cloutage avant; retouche les autres avec du jaune et un peu de teinte neutre pour casser leur brillance, remarquage léger de leur ombre sur le cuir en bas à gauche.


Il est exact que le fond blanc met moins en valeur les couleurs du sujet que le fond noir. Je n'ai pas assez de choix ici en voyage pour trouver un autre fond, étant sur la partance dans deux jours ...  Je note que les brillances apportée au blanc sur le métal avec du blanc pur fondent et se ternissent en 24 heures !! Malgré les ajoutes répétées.  Il m'arrive d'ajouter du BdTitane parfois la veille de concours !!  Et éclairicir la photo va donner un aveuglement du fond trop violent.

Et moi qui voulais faire un essai de sous-couche noire, ce serait totalement fou!  Pourtant David Sbra sous couche ses plats de 30mm d'Alice en noir et obtient des teintes magnifiques, mais en acrylique, je crois ( qui elle sèche immédiatement!).

(Note: le plat visuel donne mieux que la photo: blancs plus blancs, métal plus gris/noir (balance de mes couleurs sur l'appareil?)

Merci Daniel !

Excellentes observations, surtout le museau. Les éclairages de dorures en effet, retravaillées plusieurs fois, fondent en séchant (les dernières sont de ce matin et vont s'éténuer) et en effet ajouter une touche de blanc/jaune pale sur la zone faciale du cavalier sera très utile; je resterai discret sur la patte étant donné la robe, et m'arrêterai au genou (depuis le haut).
Je vais laisser sécher trois jours pour stabiliser la peinture et éviter que la peinture ajoutée ne fonde avec la couche du dessous.

pas mal du tout! l'ombre sur la protection du museau du cheval me semble un peu grande, elle revient trop sur l'avant du museau; l'intérieur de la patte arrière gauche demande à être plus sombre; sur le harnachement du cheval poser quelques points d'éclats ultimes sur les dorures dans l'axe de la lumière

La suite, après de multiples ajustements, rebalances, ombres et lumières ... depuis 3 jours ... (ben oui je suis très lent ...).


Finalement je prend les photos finales debout devant un fond blanc, puis devant un fond noir.  De plus je convertis chaque photo en Noir&Blanc en supprimant les tonalités pour ne garder que leurs valeurs, afin de révéler l'effet tri-dimensionel du plat et ses lacunes éventuelles.  Cette dernière étape est utile et met régulièrement en évidence des améliorations possibles de volume.

Merci Daniel !!

J'ai le fascicule de Rick Taylor en deux langues chez moi, mais ici en Turquie pour confronter aux photos.
Je rectifie dans mes fichiers.

MR102;  MR104  pieton; MR106 Chevalier de profil

Je reste calé dans les petits plats ! trop de tentations et sans doute moins de passion pour passer plus de 1 heure par jour ... donc je pers la main....

Ici coup de foudre pour la position 3/4 vers l'avant d'un cavalier du Moyen Age, au lieu des sempiternels vues de profil, avec quelques rares vues de face.
Ce cavalier, un plat de Mueller-Erfurt de seconde main a un casting très moyen, grossier même puisque je ne peux pas lire le numéro d'identification MR 102 ou 106 ou 104 ?  décrit comme un 'chevalier de face à l'arrat avec lance' dans la série des cavaliers français de la période de Crecy.
Grosses traces blanchâtres réduisant la précision de la gravure, lance pliée, pointe émoussée, et un trou creusé sur la pommette gauche ! (vu après sous-couchage)... Bref pas un bon début.
Mais avec une lumière de 3/4 de face, venant de gauche, on peut intensifier l'effet de volume en ombrant l'arrière du cheval et donc donner du volume en trompe-l'oeil, moins aisé avec des cavaliers de profil.

En passant en revue les armoiries de chevaliers français de Crécy, je me suis arrêté à un chevalier français, Amauri de Bérulles qui a un bouclier rouge, un motif jaune: 'De gueules au chevron d'or accompagné de trois molettes du même '

Dès lors il reste le cheval ... pas bai avec une armoirie rouge, pas blanc ou noir, trop noble ou royal, et je me tourne vers la robe 'champagne', une de mes robes préférées....

Quant à Amauri, peu trouvé de référence: Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du Royaume, et des maisons princières de l'Europe. Précédé de la généalogie de la maison de France. Par Jullien De Courcelles, 1828,  Volume 9.

  La famille de Bérulles a rendu à l’église ainsi qu’à l’état, dans les hautes fonctins de la magistrature, dans les conseils et les armées de nos rois, des services dont l’importance et a continuité marient son rang parmi es familles les plus recommandables du royaume. Elle est originaire de la partie du duché de Bourgogne qui confine avec la Champagne, et s’est toujours alliée avec la noblesse la plus distinguée de ces deux provinces.
  Amauri de Bérulles, chevalier vivait en 1339. Il a servi dans les guerres du roi Philippe de Valois soutint contre les anglais, et se trouva à la bataille de Crécy le 26 août 1346.

Alors démarrage  ...